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17 juillet 2025

Les 10 règles d’or de l’animateur

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Guide de l’Excellence en Animation

Si vous êtes venus passer votre BAFA avec nous, vous avez reçu une carte mémo à gardez précieusement dans votre portefeuille: les 10 règles d’or en animation.

Comme on vous aime bien, on vous les redétaille ici pour vous aider à toujours vous améliorer.

Vous le savez, être animateur ne se résume pas à surveiller des enfants pendant quelques heures.

C’est un métier d’engagement profond, une mission éducative qui demande créativité, responsabilité et excellence.

Ces dix principes fondamentaux transformeront un simple encadrant en véritable animateur.

Etre un animateur c'est prendre soin des détails

1. Rendre compte au directeur

L’animateur représente l’autorité du directeur auprès des enfants. Cette proximité privilégiée avec les jeunes en fait un maillon essentiel de la chaîne éducative. Chaque jour, il doit informer sa direction : activités réalisées, ambiance du groupe, incidents ou réussites. Et il doit apprendre à le faire, de lui-même, le plus tôt possible. Ce n’est pas au directeur d’aller chercher les informations et le reporting mais bien à vous, animateur, de le tenir informé régulièrement de ce que vous vivez et des points importants (une activité qui s’est bien passée ou un problème rencontré, …).

2. Toujours avoir deux coups d’avance

L’excellence naît de l’anticipation. Un bon animateur maîtrise parfaitement le programme, connaît les horaires sur le bout des doigts et sait toujours ce qui se passe dans les 15 minutes à venir. Cette préparation mentale constante évite l’improvisation hasardeuse et garantit la fluidité des journées. En cas de doute, il n’hésite jamais à se renseigner auprès de ses collègues ou de sa direction.

3. Etre attentif aux détails

Le sens du détail, c’est ce qui fait la différence entre un bon séjour et un très bon séjour de vacances. Entre un bon animateur et un très bon éducateur. Il sait que le soin du détail dans sa veillée, dans son activité est le + qui rendra l’activité excellente. Même chose dans le soin apporté aux enfants, soigner la relation éducative avec chaque enfant, en prenant le temps de le connaitre, le nom de sa maîtresse, de ses meilleurs amis, de ce qu’il fait comme activité periscolaire…

4. Maîtriser parfaitement la vie quotidienne

Les parents confient ce qu’ils ont de plus précieux : leur enfant. Le minimum absolu est de garantir sa sécurité et son bien-être. Chaque détail compte : hygiène, alimentation, sommeil, matériel oublié. L’animateur doit créer un environnement où l’enfant se sent protégé, peut se faire des amis et s’épanouir pleinement. Faire en sorte que l’enfant se sente bien et soit bien. C’est l’éducateur qui doit créer cet environnement, et la prise en charge commence par le ba.ba, à savoir la vie quotidienne, à chaque instant, tout au long de la journée et de la nuit si besoin.

5. Se fixer des objectifs et les atteindre

L’amélioration continue est la marque des grands éducateurs. Chaque camp, chaque activité peut devenir une occasion de progresser. Ce qui est important, c’est de pouvoir régulièrement savoir où on en est, quel point nous voudrions travailler au prochain camp, au prochain mercredi etc.

Les objectifs peuvent être personnels : “je ne sais jamais gérer ma fatigue et ça me plombe, ça m’empêche d’être pleinement disponible aux enfants” ;

pédagogiques :”je veux réussir à mettre ce grand jeu en place, je ne l’ai jamais fait, la technique n’est pas facile à expliquer, mais challenge pour moi” ;

ou encore éducatifs : “mon objectif sera de passer du temps avec cet enfant en particulier, que j’ai beaucoup de mal à aimer qui m’énerve facilement etc.”

Un animateur qui n’a pas d’objectif peut vite croire qu’il sait tout et qu’il n’a plus besoin de progresser. Grosse erreur. Dans l’animation, on n’a jamais terminé de s’améliorer. On est toujours perfectible, même avec plusieurs années de pratique derrière soi.

6. Proposer des activités de qualité

Proposer du médiocre aux enfants est indigne de notre mission d’animateur. Chaque veillée, chaque grand jeu, chaque activité manuelle mérite une préparation minutieuse pour atteindre l’excellence. Vouloir transmettre les plus beaux messages tout en proposant des animations bâclées relève de l’incohérence totale.

En tant qu’animateur ou en tant que directeur, chacun donne le meilleur, en prenant le temps de réfléchir aux activités, aux meilleures manières de les mettre en pratique, bref en anticipant. Et ainsi, on essaye de proposer aux jeunes du beau, de proposer quelque chose qui élève et qui leur fait du bien. Et cela fait aussi du bien aux animateurs, au directeur, de voir que leur investissement et leur travail réalisé pour une activité produit un résultat auprès des jeunes.

A la fin de chaque activité, vous devez être capable de vous interroger : “Suis-je fier de ce que j’ai accompli ?” Cette auto-évaluation quotidienne vous permettra d’ajuster votre posture et de maintenir votre engagement à un niveau élevé.

7. Offrir un cadre beau et ordonné

La beauté élève l’âme, l’ordre rassure l’enfant. Dans un monde chaotique, les jeunes perdent leurs repères et adoptent la loi du plus fort. Un cadre soigné et organisé transmet un message puissant : vous comptez, vous méritez le meilleur, nous prenons soin de vous.

Cette exigence constante demande une vigilance de chaque instant, car le désordre s’installe en quelques minutes.

8. Être ambitieux et innovant

Proposer toujours la même chose, le même type de grand jeu, la même veillée, au bout d’un moment, tout le monde s’ennuie : le directeur, les animateurs et les enfants. Il n’y a pas d’enjeu derrière : l’animateur ne progresse pas, n’apprend rien de nouveau, bref, ça stagne.

En tant qu’animateur ou directeur, n’ayons pas peur de lancer de nouvelles choses, de se mettre un peu en danger, de se challenger un peu. Et oui, le risque est que la nouvelle animation rate ou que le résultat ne soit pas forcément ce qu’on avait imaginé. Ce n’est pas grave ! Au moins, on a tenté, et on a pris de l’expérience pour faire encore mieux la fois suivante, avec une nouvelle version de cette nouvelle activité, grand jeu, veillée etc. Et sans cesse, on essaye de faire mieux, plus beau et plus ambitieux.

9. Passer en premier

2 réalités derrière ces 3 mots. D’abord l’animateur est un meneur. C’est lui qui passe devant son groupe, au sens propre. Il est le guide et le point de repère pour les enfants dont il a la charge. Mais aussi, et c’est important de le rappeler, l’animateur doit être capable de prendre soin de lui. Parce que si lui n’est pas en forme, fatigué, irritable pour telle raison, il sera moins, voire pas disponible pour veiller sur son groupe.

Passer en 1er dans le sens “on ne peut donner que ce qu’on a”. Dans l’animation plus que dans d’autres domaines, si l’animateur ne pense pas à lui d’abord, il ne sera plus en capacité, au bout d’un certain temps, de penser correctement aux enfants. Il ne s’agit pas d’entrer dans un égoïsme absurde. Mais de savoir, en tant qu’animateur, de quoi j’ai besoin, ce que je dois mettre en place, pour que je sois à 100% de mes capacités, sur le long terme, notamment durant un camp.

10. Valoriser chaque enfant

Les enfants ont soif de reconnaissance positive. Valoriser signifie exprimer à haute voix ce que nous percevons de beau chez chacun. Bénir, étymologiquement “dire du bien”, consiste à révéler leurs talents, leurs dons et à partager notre espérance pour leur avenir. Ces paroles nourrissent leur confiance et construisent leur identité.

11. Bonus : un bon animateur a un échéancier d’ambition éducative :

Un bon animateur sait comment il va progresser petit à petit. Il ne se contente pas d’activités au jour le jour, mais planifie sa progression pédagogique sur le long terme. Il s’auto-évalue régulièrement, identifie ses axes d’amélioration et se fixe des défis progressifs pour enrichir sa pratique. Cette démarche d’amélioration continue lui permet de rester motivé, d’évoluer et d’offrir des animations toujours plus qualitatives à ses publics.


L’application de ces dix principes transforme l’animateur occasionnel en éducateur d’exception. Car être animateur, c’est bien plus qu’encadrer. Si vous appliquer ces 10 points, vous réussirez dans votre mission ! On compte sur vous !


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